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Présentation du GDR

Contexte

Contexte

La qualité sonore de nos cités et agglomérations représente un enjeu permanent de nos sociétés occidentales. La mise en application, en 2007, de la Directive Européenne sur le Bruit des infrastructures de transport, imposant notamment la mise en place d’observatoires du bruit (notamment par le biais de la cartographie) constitue une première étape importante. Depuis, le « Grenelle de l’environnement » et les recommandations qui en ont découlé sont susceptibles de compléter l’arsenal réglementaire. Ces recommandations entraînent une sensibilisation accrue des populations citadines vis-à-vis des problèmes du sonore urbain et représentent une opportunité de développer une politique d’aménagement d’un espace urbain plus durable intégrant le sonore dans sa conception.

Cette prise de conscience va induire la nécessité de poursuivre les efforts de réduction de niveaux sonores et vibratoires des divers types de véhicules (voitures, poids lourds, bus, tramways, métro, trains, 2 roues, etc.) en prenant en considération notamment l’impact véhicule-infrastructure. L’enjeu, pour les industriels des transports, est d’exploiter toutes les solutions permettant non seulement de réduire la gêne due au bruit mais aussi d’améliorer la qualité sonore. En ce sens, l’évolution en cours des techniques de motorisation va amener de nouveaux problèmes. On peut évoquer brièvement la problématique liée aux motorisations hybrides pour lesquelles le changement de motorisation remet en cause le design sonore : émergence de bruits parasites et de sifflements électriques en motorisation électrique, augmentation brutale du niveau sonore lors de la mise en route de la partie thermique. D’où l’importance toujours actuelle de bien comprendre les phénomènes d’émission sonore, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur des véhicules et d’exploiter au mieux toutes les nouvelles technologies, notamment les nouvelles motorisations hybrides. Les techniques plus classiques ne sont pas pour autant à négliger, mais des améliorations sont certainement à attendre. Naturellement, ces voies de progrès ne doivent pas être conduites au détriment d’autres aspects majeurs tels que la sécurité (le bruit émis par un véhicule reste un des indicateurs de danger pour le citadin), le confort, la santé et l’environnement. L’étude de ces compromis constituera une part importante des ambitions du présent GDR.

De plus, la réglementation demande la mise en place d’outils harmonisés de prévision des niveaux sonores dans les zones bruyantes que sont la ville, les grands axes de circulation en proche périphérie et les aéroports. La diversité de ces situations va donc être amenée, dans l’avenir, plus à croître qu’à diminuer.

Enfin, l’étude du « sonore » en espace urbain et périurbain ne se réduit pas seulement à des indicateurs physiques. L’approche humaine et sociétale est aussi très importante. A ce propos, il ne s’agit pas de considérer uniquement l’aspect sonore avec une vision négative. Il peut, dans certains cas, avoir des implications plutôt positives (enfants jouant dans un parc, chants d’oiseaux). Aux acteurs du GDR d’anticiper ces différents problèmes afin d’aborder les phénomènes en espace urbain dans toutes leurs dimensions humaine, socio-économique et de santé publique.

L’acoustique et la ville constituent un terrain propice à des problématiques de recherche riches et variées, aussi bien pour la recherche fondamentale qu’appliquée comme en témoigne la répartition des différents thèmes présentés au paragraphe suivant.

La motivation des participants est de regrouper leurs compétences pour former un noyau fort et structuré. Ils représentent une force de recherche majeure qui aura toute légitimité pour proposer des outils et des méthodes permettant de répondre à ces enjeux de société. Ils participeront avec plus de poids aux programmes de recherche et développement sur le plan national et européen.

Les domaines d’intérêt : La modélisation, le développement et la validation d’outils de prédiction, les techniques de réduction et les méthodes de caractérisation ou d’évaluation, le traitement social du bruit, l’aide à une réglementation au plan national et européen, etc.

Une approche multidisciplinaire : Recherche amont et recherche appliquée, formation par la recherche, organisation de manifestations scientifiques ; réseau entre acteurs des sciences de l’ingénieur et des sciences humaines et sociales pour l’échange d’informations et la coordination des actions en cours et futures ; relations privilégiées avec l’Allemagne dans le cadre du groupe « Quiet Sustainable City » du programme Deufrako ; diffusion de l’information au travers de journées thématiques ouvertes à un large public européen, de journées spécifiques pour les doctorants,

Objectifs :
- Apporter de nouveaux résultats sur des sujets de recherche bien identifiés correspondant à la fois à des verrous scientifiques et à des problématiques industrielles et sociétales actuelles ;
- Renforcer les échanges entre jeunes chercheurs, doctorants et post-doctorants ;
- Opérer une ouverture vers l’Europe, en associant à nos échanges des collègues provenant d’instituts de recherche, de bureaux d’étude et de laboratoires industriels allemands ;
- Assurer une plus grande communication vers les professionnels traitant de l’ensemble des phénomènes acoustiques dans l’espace urbain (bureaux d’étude, collectivités locales,...).

Tout cela en visant à assurer les meilleurs compromis sur les aspects « Acoustique et santé », « Acoustique et sécurité », « Acoustique et confort », « Acoustique et environnement », « Acoustique et société », « Acoustique et économie ».

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